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les inédits

« Tout en continuant à explorer les espaces tragiques de nos vies ordinaires, j’ai tiré le fil de ces thématiques vers des zones plus intimes, j’ai poussé mes personnages à l’aune de nos faiblesses et de nos fragilités vers ces espaces silencieux qui s’érigent dans les interstices de nos existences. Des corps suspendus, des pensées errantes dans l’ordinaire de nos solitudes. Des personnages immobiles face à l’agitation du monde lancé à pleine vitesse dans un consumérisme débridé.

La démarche artistique du peintre Edward Hopper, plus peintre de la réalité que peintre réaliste comme on le définit souvent, la poésie qu’il donne à voir de nos espaces ordinaires, la passivité revendiquée qui règne dans ses tableaux, cette suspension, cette immobilité presque militante face à l’évolution de nos sociétés m’ont paru entrer en complète résonance avec la substance des voix qui traversent mon écriture. »

Isabelle Martinez

« Hier soir, au théâtre Luc Donat, je me suis fait emporter. Les images m’ont attrapé, la musique et les sons m’ont soulevé, les mots m’ont remué. Petites histoires, grandes émotions. Vies minuscules, vastes vérités. Horizons amochés, paroles flamboyantes. Les décors apparaissent, se floutent, disparaissent, se fondent avec d’autres décors. Par moments, on ne sait plus qui est image qui est chair, qui est corps qui est décor. » Vincent Roca

dans la presse

« Isabelle Martinez confirme son talent d’auteure et de metteuse en scène en signant Les Inédits, dans la suite de Petites Conspirations ; une suite qui rappelle la patte de l’écrivaine aux monologues, sans aucune redite de mise en scène, qui encore une fois nous épate, tant dans son extrême rigueur sur le fil toujours, que dans sa scénographie au petit poil…(à gratter ! ) (…)

D’entrée de jeu, on est en attente, attente qui n’ennuie jamais, mais laisse le temps de s’imprégner, de s’imbiber, de suivre les paroles envoyées, rappées, scandées ou simplement dites par deux comédiens en équilibre sur la ligne des mots, sans autre appui que le sens, les sens, et la confiance dans ce qui se déroule autour d’eux : éclairages savamment dosés, vidéos justement voire magiquement amenées, sons et musiques sortant du tableau sans jamais empêcher l’écoute. De la belle ouvrage, ciselée et éminemment humaine, pleine d’humour et d’amour pour les fêlés de la vie, ceux « qui laissent passer la lumière. »

HUMEUR DE LA GRENOUILLE | Théâtre les Bambous | Ziza Pillot

2 février 2022

« Quand elle exhale les premières bouffées de sa vapoteuse, la femme est de notre côté du monde. Habillée en femme d’affaires chic, elle s’arrête un instant avant de passer derrière l’écran de tulle qui se dressera entre nous et les comédiens pendant les cinq prochains monologues.(…)

… cette femme qui a toujours fait semblant pour plaire, un pompiste collectionneur de boîtes d’allumettes qui traverse l’existence sans faire de vagues, une célibataire qui invite des connaissances qu’elle apprécie peu pour combler la solitude, un clochard qui a oublié son nom et un mari qui se rêve dans une multitude d’autres lits (…)

… l’autrice a choisi de reconstituer cinq tableaux du peintre new yorkais[Edward Hopper], tant en positionnant ses comédiens qu’en projetant les oeuvres sur le tulle et sur un écran blanc, poussant le spectateur à comparer la représentation à son modèle. « Il y a quelque chose de militant dans le fait de peindre ces petits moments de suspension, d’inertie, comme une résistance à la vitesse du monde. Dans la manière dont il met en scène ses personnages, il y a déjà quelque chose du théâtre. »

QUOTIDIEN DE L'ÎLE DE LA RÉUNION | Antoine d'Audigier Empereur

Écriture et mise en scène Isabelle Martinez | Jeu Audrey Lévy et Florient Jousse | Collaboration artistique, scénographie et

costumes Charles Rios | Création lumière Valérie Becq | Création son Matthieu Bastin | Réalisation vidéo Yann Péron

Photographies © Iris Madremoutou

Création 2022.

Coproduction Centre dramatique de l'océan Indien, Théâtre Les Bambous, scène conventionnée de Saint-Benoit, Théâtre Luc Donat, 

 Avec le soutien de la DAC de la Réunion/Ministère de la Culture et la Région Réunion.

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